29 nov. 2021

Alain Souchon, horloger méconnu !

Le 11 novembre dernier, Pierrot Antoine est allé voir Alain Souchon qui se produisait à la Salle Léon Curral de Sallanches. L’artiste remontait sur scène pour défendre son récent album, « Âme Fifties. » 

 

Pierrot qui avait laissé sa carte de visite avec une note à l’attention du chanteur, s’est vu rappelé par celui-ci, qui lui a dit combien l’ENH l’avait marqué ! Et oui, pour ceux d’entre nous qui l’ignorent encore, Alain Souchon est un ancien de Cluses ! 

 

Tout a commencé en 1959, sur la route du retour de vacances au ski, l’auto des Souchons est percutée par un camion ; son père, Pierre, meurt sur le coup. Alain n'a que quatorze ans, ce drame le marque donc profondément et influencera fortement sa scolarité. 

 

Élève distrait et rêveur, il a de telles notes qu'il se retrouve interne, à quinze ans, en compagnie de Pierrot, à l'École d'horlogerie de Cluses où son frère aîné, professeur d'anglais, est aussi guide de montagne. La famille connaît des difficultés financières et sa mère doit gagner sa vie en écrivant pour la collection Harlequin. 

 

Ne pouvant guère s'adapter au milieu des autres élèves, et souffrant des persécutions incessantes du surveillant général Pointu et de son triste acolyte Viollat, il se réfugie dans la poésie et finit par se faire virer pour indiscipline (voir vidéo ci-dessous). Il est alors placé par sa mère en 1961 dans un lycée français en Angleterre. 

 

Pierrot n’est pas le seul a avoir rencontré le chanteur. Jean-Marie Peyrin l'avait aussi croisé lors d'une émission de télé dans les années 83 à Paris. Il avait été très sympa, et lui avait fait visiter les studios et présenté aux gens qui se trouvaient sur le plateau. 

 

À l’époque Jean-Marie jouait là avec le groupe « Angele Maimone Entreprise » et enregistrait une émission dans un studio juste à côté !

22 avr. 2021

Pendule Horlotext par Mychel Blanc

Si vous recevez « Heure et Technique », la revue des anciens élèves de l’ENH, vous aurez sans vu l’article au sujet de Mychel Blanc, photographié dans sa galerie, avec quelques exemples de ses dernières réalisations artistiques, dont la pendule Horlotext, mise au point en collaboration avec notre autre camarade Jean-Marie Peyrin, qui entre-nous, a du lui dire de bien diviser le cadran en douze secteurs égaux. 

 

Maintenant voici l’incontournable question : Pourquoi devriez vous acquérir cette pendule Horlotext ? Je parie que de toutes vos horloges qui sont visibles sur votre cuisinière, votre four micro-onde, le tableau de bord de votre auto, ou encore votre table de nuit, aucune d’entre elles, si elle fonctionne, n'est à l’heure ! 

 

En faisant l’acquisition de votre pendule Horlotext, vous aurez la garantie absolue et la certitude totale que votre horloge sera parfaitement à l’heure deux fois par jour ! Qu’attendez-vous pour la commander ? 

 

Donnez-lui l’heure que vous voulez (moi, je dois tenir compte du décalage horaire) et appelez Mychel à 06 87 72 60 96

5 déc. 2020

Vidéoscopie de JM Peyrin …

Récemment, Yves Bocquet me signalait une entrevue vidéo de notre camarade Jean Marie Peyrin invité de Kristin Marion pour la chaîne YouTube de Radio Semnoz. Formée au jazz vocal aux États-Unis depuis de nombreuses années, Kristin Marion a chanté avec les grands noms du Jazz. 

 

Elle a enregistré des albums et tout en continuant de se produire en public, elle s’est aussi consacrée à la programmation musicale. Depuis août 2014 elle est la représentante officielle France des Jazz Education Network ( USA). 

 

Dans cette échange captivant, Jean-Marie nous explique comment il est arrivé à faire fusionner Jazz et Horlogerie et conserve une intense passion pour ces deux domaines qui de prime abord ne semblent partager aucun points communs. 

 

J’ai été aussi très impressionné par la profondeur des connaissances de notre ancien camarade pour cette forme musicale à laquelle j’avoue ne pas connaître grand-chose. 

 

Bien que l’échange dure 38 minutes, je vous recommande d’investir dans celles-ci qui ne représentent qu’un dix-millionième du temps que nous avons, pour la plupart d'entre nous, passé sur terre !

5 juil. 2020

Maintenons notre intellect !

Maintenons notre intellect ! 
Afin d’éviter l’enlisement progressif mais effrayant de nos neurones, nous vous proposons un exercice quasi-hebdomadaire destiné à maintenir nos facultés intellectuelles ...

 

 

11ème question, 17 janvier 2021 

Quelle est la liste de chose que vous voudriez, ou aimeriez faire, avant de mourir ? 

 

Michel Vittoz 

Pour ma part j'aurais désiré monter au sommet du Mt Blanc. Je m’étais préparé physiquement depuis plus de 6 mois. j'avais perdu 7 kg et fait le tour de Mt Blanc avant l’ascension pour m'acclimater à l'altitude. 

J'ai ensuite commencé l’ascension, mais malheureusement à 4300 m nous avons eu une tempête de neige, au mois de juillet avec un vent de 80km/h, qui nous a empêché de continuer jusqu’au sommet. Patatrac ! le mauvais temps à tout mis à l'eau … 

Dommage mais cela a été un de mes plus grand regret et je n'ai malheureusement pas refait de tentative.

 

Yves Bocquet 

 Difficile de trouver 10 choses à faire avant de mourir, ou parce que je ne suis pas curieux, ou que je manque d'imagination. ou de regrets. Alors j'ai fais deux listes: les réalisables et les impossibles (principalement à cause du temps et de l'âge). 

Choses réalisables: Assister à un lancement de fusée, de préférence SN9 [SpaceX], et à la récupération sur plateforme maritime autonome. Passer encore une nuit à la belle étoile au Grand Canyon, côté nord ou a Devil Tower (déjà une au Grand Canyon en Octobre 2018 - à refaire). Voir une aurore boréale en Islande (déjà vu en Norvège, mais pas très impressionnant, monochrome). Un compte à régler définitivement. Un jour de pêche à la mouche dans le Montana (la je deviens désespéré, je ne suis pas un pêcheur). 

Pas très réaliste: Voir une mission arriver sur Mars (à la télé, comme pour la lune). Être vivant quand on découvre le principe de l'anti gravité et en réalise l'application (probablement pas demain la veille). C’est tout, les gars ! 

 

 JF Lanvers 

 Voici ma liste : 

Apprendre l'espagnol. Je m’y suis mis de nombreuses fois, mais jamais fait de progrès notables. Faire une série de sorties à ski en compagnie de très bons skieurs. Cela inclus des stations alpines que je ne connais pas bien, en Amérique du Sud et au Japon. En dehors de l’activité ski, visiter à fond la Nouvelle-Zélande, l’Indochine, le Bhoutan et enfin l’Europe du Nord (Îles britanniques, Finlande, Scandinavie ainsi que le Maroc et le Kenya. J'adorerais aussi me rendre en Iran, mais j'ai peur que la porte soit fermée pour longtemps. Enfin, continuer de visiter l’Amérique du nord pour mieux la connaître. Comme vous pouvez le voir, mon « seau » déborde, le temps s’affole, et je ferais mieux de ne pas trop attendre ...  

 

11ème question, 5 décembre 2020

Vous faites-vous vacciner contre la grippe ? Allez vous vous faire vacciner contre la Covid-19 ? Dans les deux cas, dites pourquoi.  

 Yves Bocquet

Depuis plus de 20 ans, je me fais vacciner contre la grippe, au début car c’était exigé par mon assurance, puis parce que c’était plus simple a faire que de discuter avec mon docteur. De toute manière, je n'avais pas d'objection spéciales et le moment d 'injection (Octobre) correspondait avec les rappels variés demandés par mes voyages (tous les 2 ans, alternés, pour fièvre jaune (dont l’efficacité reste a prouver) MMR, TDAP, polio, rage, etc.). Tiens, combien d'entre vous ont-ils fait les rappels après l’armée?

Pour le COVID, c'est un oui en principe, mais je vais peut-être laisser passer un mois après les premières inoculations, juste pour voir comment réagissent les autres (au point de vue santé). Ce devrait être simple, puisque comme nous tous, vu mon âge, je suis prioritaire car considéré a risque (+de 65 ans). Je vais aussi pousser mes enfants a se faire vacciner eux-même, bien que je ne pense pas qu'ils aient besoin d'encouragement.


JF Lanvers

Dans les deux cas la réponse est OUI.

Cela fait une bonne dizaine d’années que nous recevons le vaccin anti-grippe. Auparavant, nous avions été malade de ce virus et avions carrément failli en mourir. Dans les deux cas, nous qui ne croyons pas à grand-chose, avons toute confiance dans notre communauté scientifique et refusons de tomber dans le panneau des rumeurs anti-vaccin.

 

10ème question, 25 novembre 2020 

Cela fait 8 mois que cette pandémie pèse sur nos vies. Qu’avez vous appris d’enrichissant ou de positif, à cause de cette situation et durant cette période. 


Daniel Villaret 

 

Je ne parlerai pas de moi mais aurai une pensée pour tous ceux qui sont dans la promiscuité de petits appartements en villes en banlieue ou ailleurs, Pour ces jeunes qui arrivent sur le marché du travail qui vont devoir inventer une nouvelle façon de vivre, ils devront être créatif (comme nous l’avons été à notre époque). Pour la population (je pense aux PME, commerçant, indépendants) touchée par ces nouvelles règles ouverture, fermeture, confinement, déconfinement avec les conséquences à venir…. !!!!! et ces nouvelles lois temporaire et qui deviennent pérennes qui s’ajoutent aux nombreuses déjà existantes qui deviennent un problème pour la LIBERTÉ. Ces palabres sont inutiles comme tous ces débats qui ne mettent en valeur que les intervenants. Agissons en conscience avec nos convictions nos moyens. 

 

Philippe Grolleau 

 

À propos des 8 mois écoulés sous l’emprise de la Covid 19, du côté positif et enrichissant je relève : les actes de solidarité tant publics qu’associatifs ou individuels le retour vers une économie circulaire et de proximité les potentiels créatifs et initiatives : télétravail, livraisons à domicile, ventes à emporter, télé- commande et livraison à la porte du magasin video-conférences professionnelles et privées (Skype, Zoom, Bluejeans, Teams, FaceTime, …) mais aussi une mise en évidence manifeste : de l’urgence d’une décentralisation effective, de la nécessité impérative de dénoncer les infox par des organes vérificateurs de la nécessaire humilité des scientifiques qui ont été nombreux à se répandre dans les media et d’y étaler leurs disputes provoquant la confusion des esprits de la nécessaire remise en cause des media qui se repaissent du dernier scoop sans avoir pris le temps d’en vérifier le sérieux de l’hypocrisie de beaucoup d’hommes ou femmes politiques qui oublient volontiers leurs responsabilités passées pour hurler avec les loups. Tu me diras : rien de nouveau sous le soleil, mais je crois que la pandémie est un révélateur assez impitoyable des maux et faiblesses de nos sociétés qu’il serait impératif de corriger afin que le monde de demain soit meilleur que celui d’hier ! 

 

Yves Bocquet 

 

Difficile de trouver quelque chose de positif à dire sur cette année de m...e! Rien d'impressionnant à remarquer sur les réactions humaines face à cette pandémie, surtout si l'on pense aux progrès que nous avons soit-disant fait en éradiquant des maladies comme la polio, les oreillons, la variole et autres. Il semble que nous nous soyons reposés sur des lauriers un peu fanés. Il suffit de se promener un peu en Afrique pour réaliser le travail qu'il reste à faire dans ce domaine. Il est aussi intéressant de voir les réactions des populations de pays dits développés comme les USA, la Suède, l'Espagne, et autres. Il semble que pour beaucoup, il est plus simple de souscrire à une idée de conspiration que de prendre des précautions de base. Ce qui m'étonne encore, c'est la politisation de ces précautions, comme ici aux US, ou le port du masque s'est beaucoup associé à la couleur du parti politique auquel on souscrit. Personnellement, le seul côté positif de cette épidémie est que les avions sont relativement vides, et comme je dois toujours voyager, c'est plus confortable. Les temps d'attente dans les aéroports sont réduits et les lignes de sécurité pratiquement inexistantes. Je crois que depuis le mois de mai je n'ai pas pris un avion plus de 50 pourcent plein. Le revers de la médaille est que beaucoup de vols étant annulés, il faut un peu plus d'imagination pour rejoindre sa destination (par exemple, pas de vols directs pour Genève ou Bruxelles, ce qui force des escales à Amsterdam, Londres ou Varsovie). Il faut aussi se soumettre à des séries de tests qui, bien que pas douloureux, sont désagréables et difficiles à organiser. Je dois ajouter que je suis toujours impressionné par la générosité des américains face aux adversités, qu'elles soient naturelles ou autres. Le Coronavirus a créé des situations financières dramatiques pour beaucoup et la mobilisation des particuliers pour l'aide à la nourriture par exemple, est impressionnante. Il ne s'agit pas toujours de sociétés organisées ou reconnues, mais souvent de petites initiatives de quartiers, d'organisations spontanées de producteurs, de mobilisations d'athlètes (équipes de baseball, football, etc.) qui se mettent en place pour aider ceux dans le besoin. C'est une chose que je ne vois pas beaucoup en Europe, où les aides viennent exclusivement d'organisations reconnues (Resto du Cœur, etc.). Un dernier point positif cependant a été la capacité de l'industrie médicale à produire des vaccins a une vitesse jusque là inimaginable et avec un taux d'efficacité (si toujours prouvé) qui dépasse les espérances (plus de 90 pourcent). Maintenant le problème va être de convaincre la population de leur faire confiance. Qu'en est il pour vous tous? Vaccinés ou pas? Pour moi, c'est oui, aussitôt que possible. Je vous souhaite à tous et à vos familles une bonne fin d'année en bonne santé. 

 

JF Lanvers 

 

Après tout ce temps passé sous la menace Covid, nous pourrions nous demander où sont tous les projets, les nouvelles connaissances, le savoir-faire, voire la réinvention personnelle qui ont pu s’ajouter à nos vies pendant tout ce temps mort ? Souvent pas grand-chose, car beaucoup d’entre-nous ont été complètement pris au dépourvu et paralysés sur place. Je me suis aussi posé la question et j’ai eu bien du mal à trouver des réalisations tangibles à mettre à mon actif. Pour 2020, j’avais pris une bonne résolution qui a donné des résultats surprenant, mais celle-ci avait débuté en janvier, avant la pandémie. Une fois confinés (très légèrement, chez nous), nous avons apportés quelques améliorations à notre maison, mais celles-ci se seraient faites tôt ou tard, épidémie ou pas. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé à quelle vitesse nous avons acceptés et nous sommes adaptés à la nouvelle donne, sans nous poser trop de questions. Si on m'avait dit en décembre dernier que l'humanité toute entière allait soudainement changer sa façon de vivre et s'adapter aussi vite à cette nouvelle réalité, j'aurais dit « Impossible ! », mais aujourd’hui nous y sommes. La pandémie nous aussi montré que les pays d’extrême Orient, qui valorisent davantage l’intérêt général plutôt que l’individualisme, ont beaucoup mieux gérés la crise que la plupart de nos pays occidentaux. Ces circonstances nous ont aussi rappelés qu’il fallait savoir être PATIENTS. A part quelques fanatiques et quelques incorrigibles bornés, tout le monde, et moi dans la foulée, avons suivis les règles et nous sommes ADAPTÉS sans trop de résistance, comme pour démentir l’expression : « On n’apprend pas aux vieux singes à faire la grimace ! » Et oui, c’est bien la preuve que l'être humain reste très malléable. D’accord, la peur de mourir est un motivateur puissant !  

 

 9ème question - 17 novembre 2020

Pour certains, le conseil de révision et les réjouissances qui y étaient associées, parfois définies par l’expression, « fêter les conscrits » étaient un important « rite de passage ». Si vous avez eu la chance d’y participer, quel en est votre souvenir ? 

 

Jean Louis Toullat

N'ayant pas eu la possibilité de passer le conseil de révision dans les Deux-Sèvres, je l'ai passé en Haute Savoie certainement à Annecy mais je n'ai pas de souvenir précis de l’événement. D'ailleurs en était-ce un?

 

 

Yves Bocquet

Mon expérience avec le conseil de révision n'a pas dut être très marquante car je ne m'en souvient plus du tout. Je pense que c'était à Annecy et que mon père m'y avait conduit, et même ça, je n'en suis pas certain.


JF Lanvers

Dans la Vallée de Morzine, suffisamment isolée et encore très arriérée, « fêter les conscrits » était une affaire sérieuse qui commençait par le conseil de révision en semaine, au Biot, le chef-lieu du canton, où nous nous étions rendus ensemble en autocar. Quelque fut le verdict du médecin militaire, le reste de la semaine était marquée par une « monstre java » dont le point d’orgue était le bal des conscrit qui, le dimanche soir suivant, clôturait les festivités. J’avais dû ainsi m’absenter de Cluses pour ce fameux conseil de révision et n’avait pas trouvé mieux que de souffrir atrocement d’une verrue plantaire qui avait été extraite le lendemain, à Morzine, et avait donné lieu, si on peut dire, à un « arrêt de travail » me dispensant de retourner à l’ENH pour le reste de la semaine. J’étais ainsi autoriséi à fêter dignement ma sélection militaire en compagnie de mes conscrits. Je ne m’étais jamais autant amusé de toute ma vie. Comme on dirai aujourd’hui, « rien que du bonheur !»

8ème question - 9 novembre 2020

Quel etait votre sport favori en 1966, qu'en est-il aujourd'hui ?


Michel Vittoz 

Mon sport favoris ? le ski bien sûr, mais en 70 je me suis retrouvé en Bretagne et là c’est devenu impossible, la montagne et la neige n’étant pas au rendez-vous. C’est ainsi qu’en 1977 j'ai crée un Club de handball à Dirinon et nous avons eu jusqu’à 180 licenciés. Par la suite, j'ai été Président de ce Club, puis nous avons fusionné avec Landerneau et la encore je me suis retrouvé Président du Club agrandit. J'ai été aussi arbitre pendant 20 ans, puis je suis rentré au Comité du Finistère de handball. Comme j’étais arbitre, je suis devenu Président des arbitres du Finistère, puis Trésorier du Comité du Finistère avec un budget annuel de 900 000€, enfin Secrétaire Général adjoint de la Ligue de Bretagne. J'ai participé à l'organisation des Championnats du Monde Féminin de Handball en 2007. En tout, j'ai été bénévole dans le milieu du handball pendant 43 ans et cette année sera la dernière. J'ai donné dans le bénévolat trop longtemps et il arrive un moment où il faut savoir de retirer et j'ai choisi cette année de poser mon sac. Je me consacre maintenant à un autre sport que je pratique régulièrement depuis que je suis en retraite, le golf. Cela me permet de marcher régulièrement et j’essaie de faire au moins 3 parcours par semaine soit environ 30km, Et je pratique toujours le ski mais moins que Jean-François, les Alpes sont loin et j’essaie d'y aller 1 ou 2 semaines par an. 

 

Yves Bocquet 

Dans les années 60, l'hiver c'était le ski et l'été, la montagne (marche, neige et glace, peu d'escalade et que du facile). Le ski et la marche sont restés mes activités physiques préférées, avec le snowboard mais à un rythme réduit. Autrement, c'est les balades en moto, de longs voyages en Europe ou aux USA avec la Harley ou la Moto Guzzi. Le profile de nos « road trips » a changé avec l'âge: maintenant, notre itinéraire vise les restaurants 2/3 étoiles et tous nos hôtels sont réservés en avance. Cette année les restaurants étaient difficile à trouver et il y a même une fois ou nous avons dû fréquenter un kebab (mais ne le dites à personne). ...et ça, jeunes gens, c'est mon activité physique! 

 

JF Lanvers 

Le ski a toujours été ma passion, voire mon obsession et cela continue aujourd’hui ; je chausse toujours une centaine de fois par saison. En plus de beaucoup de marche et un peu de randonnée, je me suis mis au vélo sur route, pour remplacer le VTT que je ne pratique quasiment plus, car c’est devenu dur et quand on tombe ça fait très mal.  

 

7ème Question - 14 octobre 2020 

Quel est le conseil ou l'enseignement qui vous a le plus marqué, en provenance d'un de nos professeurs de Cluses ? 

 

Mychel Blanc 

Personnellement j’ai peu appris à CLUSES !... Mais je me souviens qu’avec le copain JF Lanvers on attendait avec impatience que notre prof d’atelier Mr Nicod prononce le mot « TRIBUTAIRE » qu’il utilisait au moins 30 fois pendant les deux heures de cours ! Et nous de rire en douce… Tu te souviens JF ? Réponse de l’intéressé : Et bien non. C’est vrai que je dois être « tributaire » d’une mémoire en voie d’extinction !   

 

Michel Vittoz 

Le cube à faire en 4éme était une galère (oui j'ai commencé à limer en 4ème). Caron notre prof d'anglais qui nous disais en 4éme que 12 des 90 que nous étions auraient le bac et 1 ou 2 le BTS. Bien sur on ne l'a pas cru et pourtant il avait raison. 

Après nous avons eu la Saquard comme prof d'anglais mais étant plus que nul dans cette matière nous avons du divorcer (dommage elle était pas mal). Et Toto notre prof de math qui nous interrogeait tous les lundis au tableau mais par ordre alphabétique ; alors Pierrot Anthoine passait à chaque fois et moi jamais il n'avait pas le temps de passer tout le monde. 

Notre prof de métrologie (je ne me souviens pas de son nom) ancien mécano des 24h du Mans pointilleux à l'extrême mais toujours très intéressant. Au BTS nous avons eu une prof de maths toute jeune et on s'est dit qu'on allait lui mener la vie dure. Et bien non, elle était super, nous a très bien compris, toujours disponible et elle nous a fait bosser comme des fous.

Que retenir des enseignements prodigués à Cluses. Plus que telles ou telles matières c'est peut être un ensemble comme : 

  • La rigueur dans le travail 
  • Le travail bien fait 
  • La discipline de fer qui nous a forgés 

Et bien d'autres valeurs, telles que l'amitié, le respect des autres, ... Voila que je philosophe !!!!!!!!!  

Alors stop. Petite anecdote, moi aussi j'ai fait la prépa militaire avec Maury, j'ai même eu une mention à l'examen, mais cela ne m'a apporté que des malheurs. L'armée et moi on ne s'est pas compris. J'ai abouti à Orange, et malgré la prépa militaire j'ai été envoyé dans les commandos maître chien. Et oui j'ai appris à dresser les chiens de l'armée, puis... 

Non j'arrête cela fait ancien combattant et ce serait trop long à expliquer tout ce que cela a engendré. Il y a un roman à écrire sur cette partie de ma jeunesse. Mais comme je l'ai dit à mon 2éme capitaine à Solenzara ou j'avais été envoyé par mesure disciplinaire et qui m’interrogeait pour savoir si j’avais un problème avec l’armée je lui ai répondu : "Non, c'est l'armée qui a un problème avec moi." Je n'ai que de très mauvais souvenirs surtout les 4 premiers mois de l'armée. Ce fut une galère sans nom.   

 

Yves Bocquet 

C'était, je crois, en troisième. J'avais approché le prof d'Histoire (un petit gros dont j'ai oublié le nom - avant Caron) pour négocier une note un peu plus en ligne avec ce que je pensais mériter. 

Ayant soigneusement déballé mon argument, basé, si je me souviens bien sur le concept que le gagnant écrit l'histoire, donc que tout point de vue doit être objectivement considéré, il me tint à peu près ce langage (ça, c'est du pur Lafontaine !) : 

"Monsieur Bocquet, quand on en est à mendier quelques points en Histoire pour sauvegarder un espoir de mériter un diplôme de lycée technique, il serait peut être pertinent de reconsidérer ses objectifs professionnels." 

Et paf, dans les dents! Non pas qu'il ait eu tort. J'aurais probablement dû, mais j'étais, et suis toujours, un optimiste, et je déteste les professeurs d'Histoire pédants. 

 

JF Lanvers 

Contre mon meilleur jugement, j'avais décidé de suivre les cours de préparation militaire de l'armée de l'air qui étaient donnés par Monsieur Maury, prof de théorie horlogère. L'enseignement qui m'a le plus marqué lors de ses présentations, était l'explication, non pas de l'échappement à ancre ou celui de Graham, mais du fonctionnement du gyroscope utilisé pour la navigation aérienne. Monsieur Maury disait alors que « Plus la roue du gyroscope tourne vite, plus il est difficile de faire changer sa direction, tout comme, à l’inverse, l'ivrogne ne peut guère se déplacer dans une direction à peu près rectiligne que si il accélère le pas. Plus tard, sur la fin de ma jeunesse, j'ai eu à maintes reprises l'opportunité de vérifier cette vérité scientifique et de l'appliquer avec un assez bon succès lors mes déplacements pédestres précédés par de fortes absorptions d'alcool.  

 

6ème Question - 7 octobre 2020

Entre 1961 et 1966, quelle était la voiture que vous auriez adoré posséder – Pas forcément une Ferrari ... (essayez d'en donner la raison) ? » 

 

Michel Vittoz

Réponse de Gascon: La voiture que l'on aurai adoré ou la voiture que l'on pourrai se payer ??? En 1967, avec ma paie de pion je me suis offert une 2cv et j'ai eu encore deux 2cv derrière, car j'avais très peu de moyen au début de ma carrière. Mais celle que j'aurai aimé avoir !!! Difficile, je ne vais parler Porsche, ou Ferrari, mais une Ford Mustang m'aurai comblé

 

Daniel Villaret

Je rêvais d'une Porche 911 ,plus tard une fois installé nous avons acheté un chien que nous avons appelé Targa...le rêve continue , c'est bien ainsi.

 

Jean-Marie Peyrin

La Triumph Spitfire


 

Robert Verdeau

Entre 1961 et 1966... j'étais boursier... et mes moyens financiers étaient limités...

Je pensais donc aux économies de parking...

Pour cette raison, j'aurais aimé posséder la voiture présentée dans le photo-montage ci-dessous !!!...

 

Philippe Grolleau

Je risque fort de vous décevoir, mais à cette époque je ne me souviens même pas d'avoir eu une telle envie, même en rêve ! Mes parents n'avaient pas de voiture, seul mes grands-parents paternels avaient un 2 CV après une Juva 4 une B2 (?). .... Maintenant mon dernier fils en a 4 dont 2 de collection ! Et moi je n'en ai plus depuis 2 ans. Les temps changent.

 

Jean-Louis Toullat

En 62, j'admirais particulièrement une MG-B que l'on voyait assez souvent dans les rues de Cluses et dans mes rêves les plus fous, je me voyait bien en posséder une. Effectivement, j'en ai rêvé mais pas très longtemps car en 69, Maryse et moi en achetions une de 66 en version cabriolet (premier voyage avec, Poitou/ Haute Savoie, à l'occasion du mariage de J-F Jacquier). Une occasion certes mais une belle auto qui nous a donné pas mal de plaisir pendant un peu plus d’un an.


JF Lanvers

Quand j'ai passé le permis de conduire, j'avais une idée bien précise de ce qu’était la voiture de mes rêves. Comme j'étais pauvre, donc assez pragmatique, posséder une voiture en dehors de mes moyens exigeait une importante source de revenus. Bon, mes goûts étaient très éloignés d’une Jaguar Type-E, d’une Porsche 911 ou d’une Ferrari 275 GTB. J'étais beaucoup plus terre-à-terre, et l’auto de mes rêves, c’était la Citroën DS-19. Pour moi, c'était le nec plus ultra, traction avant, suspension hydro-pneumatique et style futuriste. À l’époque (nous sommes en 1966), j’avais calculé qu’il me faudrait gagner 2 000 Francs par mois pour me permettre une telle folie. Pour ce faire, j’allais être représentant de commerce pour engranger suffisamment de commissions ! J’avais quand même un plan de repli, et c'était la Morris ou l'Austin Mini. J'aimais aussi ces petites anglaises qui étaient également à traction avant et presque tout aussi révolutionnaires que la DS, mais surtout beaucoup plus abordables. En fin de compte, j’étais encore trop timoré pour devenir un champion de la vente et mes revenus n’arrivant pas au niveau désiré, il a fallu me rabattre sur une autre Citroën, la modeste 2cv !

 

Yves Boquet

Une voiture que j'aurais aimé avoir ces années là, c'était la Triumph TR3. Un ami en avait une, fraîchement repeinte en vert English Racing. Avec son moteur 2-litre Straight-4, c'était une voiture de rêve que j'étais bien loin de pouvoir m'acheter. Des années plus tard, alors que j'habitais en Angleterre, j'ai eu une TR7 pour quelques années, une voiture qui ne méritait pas la mauvaise presse dont elle fut la victime.


5ème Question - 19 juillet 2020

Quelle chanson, quel morceau de musique a marqué vos premiers élans amoureux ?

 

Yves Bocquet 

Quatre ou cinq sur une période de 3 à 4 ans, ce n'est pas extraordinaire, bien que peut-être abusif. Il semble que je n'étais pas du matériel que l'on garde. Elles m'ont usé, abusé, puis jeté (et j'ai aimé chaque expérience) !
Running Scared, Roy Orbinson

The House of the Rising Sun, Eric Burdon and The Animals

A Whiter Shade of Pale, Procol Harum

Nights in White Satin, The Moody Blues

Sag Warum, Camillio Felgen

Bernard Gradel
Apache - The Shadows (aussi son auteur, Jörgen Ingmann)

Jean-Marie Peyrin
Good Vibrations, The Beach Boys

Mychel Blanc 
A Malypense, Leny Escudero

Michel Vittoz 
Hey Jude, The Beatles 

 JF Lanvers
Retiens la nuit, Johnny Hallyday 

4ème Question - 12 juillet 2020 
Si vous en portez une, quelle est la marque et le modèle de votre montre-bracelet, et comment en êtes-vous arrivés là ?

Philippe Grolleau
Moi aussi j’ai du avoir une montre lors de ma communion, mais honnêtement je ne me souviens même pas de la marque.
J’en ai toujours porté une, de différentes petites marques. Je me suis acheté une montre Seiko qui a fini par mourir …
Mais il y en a une fidèle depuis 1972, qui n’a jamais failli, une LIP achetée à la CFDT lorsqu’elle avait récupéré le stock lors de la faillite de la marque !
Une bonne vielle LIP, mécanique, qui n’a pas besoin de pile, seulement d’être remontée une fois par jour, machinalement, sans même y penser au moment du coucher !
Petit détail : elle est même pourvue d’un calendrier !
Ah, j’allais oublier : nous avons aussi une comtoise de 1795, une pendule de cheminée probablement du 19ème siècle, une pendulette l’Epée, avec calendrier et phases lunaires, un coucou bavarois. Le jeu consiste à ce que tout ce beau monde soit le plus synchrone possible et je songe sérieusement à taxer les voisins car je leur distribue l’heure et les demi-heures tous les jours de l’année !
Tout cela est bien sûr de la bonne mécanique horlogère fiable régulière et … écologique !

Jean-Marie Peyrin
Horloger, fils et petit fils d’horloger, je portais une LIP (seule manufacture Française) et une Zenith Defy ensuite qui a récompensé mon diplôme en 1966.

Yves Bocquet
Je ne me suis jamais vraiment soucié des montres que je portais. Elles servaient un besoin à un moment. J'ai commencé par des Timex car mon oncle travaillait pour eux, puis j'ai eu une Bulova en arrivant à New York. Ensuite, je pense, deux chronomètres de la Navy, et plus tard, une montre avec variomètre (peut-être Casio) quand je me suis mis au parapente. Elle a fini sous le col du Géant, après une fameuse gamelle. Ensuite, les choix ont été ceux de ma femme: une Raymond Weil extra plate pour aller avec un costume (mes années de banquier), puis une Breitling pour mes 50 ans, une IWC pour mes 60 et une Rolex pour mes 70. Ce devrait être la dernière car a) je ne porte une montre que rarement maintenant (le iPhone suffit), et surtout pas en moto) et b) je doute arriver à 80 ! Sans être capable de dire exactement pourquoi, la IWC reste ma favorite.


Michel Vittoz 
Comme JF Lanvers, j'ai eu pour ma communion une petite montre que j'ai toujours Puis je suis passé par moult montres à pile qui m'ont toutes lâchées les unes après les autres, sauf une monte Décathlon qui a durée 10 ans et qui marche encore. Un jour mon beau père, horloger réputé à Brest, m'a offert un jour une montre Seiko magnifique, automatique, mécanique et qui marche à merveille mais que je porte très rarement Quand je vais en montagne j'ai une montre Casio qui me donne le nord et l'altitude; les dénivelés, des fois que je me perde. Quand je vais au golf je porte une montre Garmin avec GPS qui me donne le tracés de tous les golfs d'Europe et des États-Unis avec les distances de ta balle jusqu'au trou. Très utile pour le choix des clubs Mais dans la vie courante je ne porte plus de montre, mon téléphone, que l'on consulte trop souvent, me donne l'heure exacte et cela me suffit largement Dommage pour la montre Seiko Anecdote : J'ai dans mon bureau une pendule marine nationale "Kaigre" comme celle qui sont sur les bateaux militaires de la marine nationale (fabriqué par Alain Kaigre, mon beau frère, qui nous avait quitté en fin de 1er et qui est fournisseur de la marine nationale française) 

Robert Verdeau 

















JF Lanvers 
Oui, j'ai toujours porté une montre, et non, ce n'est toujours pas une " smartwatch ". Mon smartphone m'apporte bien assez de données dont je ne sais que faire, sans avoir à m'occuper – en plus – d'une montre dans le même genre. D'autre part, je préfère une breloque pas chère et qui n'a ni besoin d'être remontée ou rechargée ! Pour ma communion solennelle, j'avais reçu une montre LOV de mon parrain que j'ai porté tout au cours de mes années clusiennes et au delà, mais que je n'aimait pas trop. À cause de cela, semble t-il, elle a durée très longtemps. En 1972, de passage à Hong-Kong, je m'étais acheté un beau chronomètre automatique Seiko que j'ai porté avec plaisir et fierté, bien qu'il fusse assez lourd au poignet. Quand je me suis retrouvé aux États-Unis, " Casio " m'a pris au piège de ses innovations, et au fil des ans, j'ai porté toutes leurs variantes de montres-calculatrices, en dépit de mes gros doigts bien boudinés, ce qui en dit long sur ma dextérité ! Au début de ce siècle, j'ai fait une infidélité à la marque nippone pour jeter mon dévolu sur Suunto, une montre finlandaise qui donnait mon dénivelé àski, VTT et randonnée. J'ai ensuite continué sur la même voie avec une GPS Garmin un peu similaire, qui a fini par me lâcher, me ramenant à mes abordables japonaises. Aujourd'hui, deux montres Casio plus tard, je porte un de leur modèles à précision atomique, mué par la lumière solaire. Le pied, quoi ! 

3ème Question - 5 juillet 2020 
Alors que nous sommes tous en train de pédaler dare-dare dans l'ultime ligne droite qui nous amène sous la banderole « Arrivée », nous pourrions nous demander si nous n'aurions pas aimé faire autre chose que ce qui nous a permis de casser la croûte depuis que nous sommes sortis de l’ENH. Cette introspection s'adresse donc à ceux qui pensent « J'aurai peut-être du... »

Vos réponses :
Michel Vittoz 
Concernant ma carrière et mes aspirations, j'ai trouvé très difficile de faire des choix par rapport à mes espérances. Je voulais travailler dans l'aviation et l'armée de l'air m'a dégoutté J'ai failli reprendre le commerce de vêtements de mes parents mais cela ne s'est pas fait J'ai été commercial dans la vente de machine outils mais la crise de 1978/79 m'a fait chercher d'autres débouchés J'étais dans la micromécanique et j'ai travaillé pendant 20 ans dans la très très grosse mécanique (tour de 12 mètres de long et 2.50m de diamètre, aléseuse de 8 mètres x 5 x 4, manutention avec des palans de 100 et 50 tonnes), bref répondre aux besoins de la marine marchande avec des bateaux allant jusqu'à 220 000 tonnes et même une fois 500 000 tonnes. Où est la micromécanique apprise à l'ENH ????? 

Mychel Blanc
Quand j'avais 15 ans, je ne savais absolument pas quoi faire dans la vie. Mes parents prenant l'exemple d'un copain de Cruseilles qui "faisait" Cluses, m'ont poussé à passer l'examen d'entrée à l'ENH prétextant que l'on trouvait obligatoirement du travail à la fin de cette scolarité. J'ai obéis. Bien vite je me suis rendu compte que j'allais en baver, moi qui était plutôt un "littéraire"! A part le français, avec Madame Guillat et le dessin artistique avec "Coq" je n'arrivais pas à m'épanouir parmi tous ces copains qui brillaient dans les matières techniques . Je me disais que j'avais raté mon parcours dans la vie...Après l'armée et après 3 ans de "câblage" à la SIP à Genève, j'ai rencontré une fleuriste (ma première épouse) et avons tenu un magasin de fleurs (Le Fleurisier) à St Julien en Genevois pendant 30 ans. Parallèlement, je pratiquais la peinture et ai été représenté 25 ans durant par une galerie de Genève. Enfin je prenais mon pied! Aujourd'hui installé en Bourgogne, je persévère dans la peinture, fidèle aux enseignements de Cluses à savoir: la rigueur, la précision... A l'école de Cluses j'ai appris à "bâtarder". Ce qui est significatif de mon art: une écriture en lettres capitales formant un alphabet inventé et déjanté mêlant hébreu, cyrillique etc... Aujourd'hui à 73 ans, je sais enfin ce que je veux faire dans la vie! Je ne regrette rien, ni mon passage à Cluses, ni les rencontres de copains, ni la discipline! Et enfin j'ai pu vérifier le bien fondé de ce vieil adage: "Cluses mène à tout, à condition d'en sortir"!

Jean-Marie Peyrin 
Grand père horloger Clusien. Oncle horloger Clusien et parents horloger bijoutiers Père musicien qui épouse une bijoutière, donc moi : horloger musicien Atelier privé de SAV d’horlogerie (le plus grand en France avec 17 employés) et la passion du métier vissée au corps et également carrière parallèle professionnelle de musicien pendant 30 ans Non je ne regrette rien !!! Si peut-être de ne pas avoir travaillé tout de suite en Suisse !! Aujourd’hui à 72 ans horlogerie en micro entreprise avec trop de travail et toujours des concerts en Suisse et et France plus espacés avec des jeunes qui me motivent pour continuer la musique J’ai enregistré une vingtaine de disques, puis des CD, et accompagné plusieurs vedettes de variétés ou de jazz, ce qui me laisse des traces sympa de ces deux carrières ou de ma schizophrénie latente Merci l’ENH avec ses cours d’horlogerie, son club de musique ( et ses externes blondes aux yeux bleus).

Yves Bocquet 
Je suis rentré à Cluse par défaut: je ne savais pas ce que je voulais faire, sinon pilote. J'avais réussi le concours d'entré de l’école de l'armée de l'air à Salon de Provence (en '61) mais mes parents qui étaient anti-militaristes ont refusé de signer l'admission d'un mineur (engagement de 4 ans, plus engagement à servir le service minimum). Ensuite, par défaut encore, je trouve un job dans la banque (SocGen), avec la chance de tomber sur un boss à cheval sur l'éducation qui me fait faire un CAP et un BP Banque. J'émigre aux US avec la banque First Chicago en '72, et ayant complété une maîtrise en Finance et une en économie, j'écoute les conseils d'un prof et m'engage dans la Navy pour éviter la conscription. En '74, je rejoins la banque, puis pars fonder une compagnie de logiciel en 84 (Internet Systems Corp). Après les attentats du 11 septembre 2001, je rejoins le Treasury Department (ministère des finances US), section Anti-Terrorisme, pour chasser les fonds illégitimes. Écrivant ce résumé, je me rend compte que j’ai eu la chance de faire ce qui m'a plu, et sans regrets. Je n'imagine pas ce que mon engagement dans l'armée de l'air à 14 ans aurait changé, sinon de ne pas vous avoir rencontré tous, ce qui aurait été plutôt à votre avantage. Mon dernier job était sur contrat, ce qui me permettait de choisir mes missions et ainsi de voyager avec Malou (ma femme). Pas d'ambitions frustrées, pas de regrets. Ça a été une belle balade. J'espère que mes enfants arrivent à un tel bilan, dans leurs propre contexte. 

JF Lanvers: 
Si je ne m'étais pas égaré dans les virages et les méandres de la branche du ski, j'aurai adoré devenir dessinateur, disons styliste, d’automobiles. Cela a toujours été ma passion. Je me serai d'abord vu partir en Italie, idéalement à Maranello (Ferrari) ou à Sant'Agata Bolognese (Lamborghini). Je me serai sans doute assez vite fait viré, car les italiens n'auraient guère appréciés les espèces de Matra Djet que je leur dessinais, et là - comme mon destin l'avait programmé - je serai partis pour Detroit, aux États-Unis, ou j'aurai travaillé chez l'un des « Big Three » (Chrysler, Ford ou GM) et où j'aurai sans doute fait de mon mieux. En 2007 ou 2008, je me serai probablement fait virer une fois de plus, suite à la crise des « subprimes », et j'aurai alors pris ma retraite, acheté un petit appartement à Park City, et rattrapé toutes ces journées de ski perdues à dessiner des courbes sur une planche à dessin, plutôt qu'à les inscrire avec mes planches, sur de vraies pistes …

2ème question - 27 juin 2020
Qui était Kit Carson ? Nous ne parlons pas du général et pionnier de la Conquête de l'Ouest américain représenté ci-dessous. Il s’agit d’un personnage que vous avez tous vu et probablement admiré lors de votre scolarité clusienne …

Voici la réponse :
Pierre Matinez, Jean-Louis Toullat, Mychel Blanc
"Kit Carson" était le surnom donné à une très belle jeune fille qui fréquentait le lycée moderne à Cluses. Les bottes qu’elle portait auraient étés à l’origine du nom “Kit Carson”, selon Pierre Martinez et Mychel Blanc. Elle était vraiment belle dans la classe, disons de Claudia Schiffer or Christine Brinkley. Seuls J.L. Toullat et Pierre Martinez avait une mémoire suffisamment claire et fonctionnelle pour s'en rappeler. Bravo à ces deux génies ! Lorsque j'étais encore à l'école de Cluses (peut-être en seconde ou terminale), Kit Carson sortait avec un élève de la promo 59-64 ou dans ces eaux là. Le mec conduisait une belle Triumph Spitfire vert "british". Je travaillais alors au restaurant famillial des Lindarets et, comme ils aimaient bien le coin, je les servait souvent et je pensais alors que ce jeune homme était comblé: Une Triumph et une cover-girl (pas nécessairement dans cet ordre) et c'est là ou je me sentais particulièrement envieux, mais hélas ma culture très stricte et limitative des hautes vallées de Haute-Savoie, ne me permettait guère de me laisser aller à de telles aspirations ! Selon Jean-Louis Toullat, Kit Carson a du laisser tomber le jeune homme en question pour faire sa vie avec un dénommé Jean Orsay de la promo 46-50, qui aurait, toujours selon Jean-Louis, "90 ans au compteur s'il est toujours de ce monde". 

1ere Question - 20 juin 2020
Regardez bien cet acronyme : HNOR.
Il était visible au Lycée Charles Poncet pendant quelques temps. Que signifiait il ?

Voici la réponse :
Robert Verdeau
Pour faire plaisir à Robert Verdeau, il y a eu deux bonnes réponses
La première (et la bonne) concerne un élève d'une promo antérieure à la nôtre. Il s'agissait d'un individu dont le nom de famille était Aschenauer. André pour ses potes; sur le dos de sa blouse de clusien, il avait inscrit en grandes lettres capitales HNOR. Lorsque ces lettres étaient appelées, cela revenait à prononcer son nom: Asch (H), en (N) au (O) et er (R). Ce gars a fini, je crois, sa carrière aux établissements Bretton. 
L'autre réponse, d'une créativité exaltante nous vient de Robert Verdeau dont les talents en latin étaient tellement remarquables qu'il faisaient à eux seuls ronronner les moteurs Pratt & Whitney. Vous avez pu suivre ses remarquables explications détaillées. Du reste, celles-ci étaient tellement convaincantes qu'on est en droit de se demander si l'histoire d'André Ashenhauer n'est pas un canular ou une "fake news" comme dit Trump.

19 juin 2016

Cinquante Ans Après

Pour célébrer le cinquantième anniversaire de notre Promo, les plus fidèles de nos camarades se sont rassemblés ces 11 et 12 juin dernier au pays du Mt. Blanc pour y faire le plein d'oxygène et se remémorer les années passées ensemble à Cluses, dans une ambiance amicale et décontractée . 
De l'avis de tous les participants, personne n'a changé et les photos en portent un témoignage irréfutable. Ce court week-end aura été bien arrosé dans tous les sens du terme, bien que le soleil soit parvenu malgré tout à faire quelques timides percées qui ont permit à chacun d’apprécier la beauté des sommets environnants.

Que de bons souvenirs partagés entre beignets en montagne et filets de perches au Léman, jusqu'à l’apéritif du dimanche sur les locaux de Michel Deletraz et son épouse, sans oublier la présence de Mireille Mérandon à cette rencontre qui était si chère au cœur de Claude.

Bien sûr, merci aussi à Michel Vittoz et Pierrot Anthoine pour avoir organisé ces bons moments de convivialité et pour avoir choisi un cadre parfait pour les circonstances. Et pour tous les camarades, qu'ils aient été de la partie ce week-end ou pas, à bientôt pour d’autres retrouvailles car comme l'a si bien dit Michel Lamouille, "maintenant, les années comptent double !"

Cliquer ici pour voir les photos Jacques Berhault
Cliquer ici pour voir les photos de Philippe & Odile Grolleau

21 oct. 2011

Quarante-Cinq Ans Après

Cette réunion de promotion qui se tenait à Cluses ce premier weekend d'Octobre reflète une odyssée commune commencé il y a une cinquantaine d’années et dont nous fêtons aujourd'hui le 45e anniversaire de la promotion qui a suivit. Nous avons tous eu la chance de vivre au beau milieu d'une révolution technologique, culturelle et sociale dans époque marquée par le plein emploi ainsi qu'une vie économique facile et comblée d’opportunités en tous genres.

Ce premier Samedi d'Octobre, notre groupe constitué d'une trentaine d'ancien élèves, venus des quatre coins de France et même d'Allemagne, de Tunisie et des États-Unis, visitait sa chère école, alors que nos épouses rongeaient un peu leur frein pendant la visite assez rébarbative de tous ces ateliers. Force fut de constater que les planches à dessin avaient bel et bien disparu et faisaient désormais place à l'ordinateur dans toute sa puissance et sa splendeur. De nos jours, il n'y a guère que l'usinage qui n'est plus virtuel, encore que les robots seront bientôt là pour s'en charger.

Le reste de la journée fut consacrée à un marathon gastronomique sans presque aucun répit, depuis le déjeuner à Thiez jusqu'au dîner à Yvoire. Nous avons ainsi eu l'occasion de retrouver nombre de camarades perdus de vue, partager tous nos souvenirs et ramener en surface une foule de détails que beaucoup avaient oublié depuis bien longtemps. Un contingent plus réduit restait le lendemain pour effectuer une croisière en direction de Lausanne.

Vidéo officielle de la réunion

Photo Martinez (cliquez sur l'image pour l'aggrandir)

1 Fernand Ferroud-Plattet, 2 JP Descombes, 3 Robert Rouge, 4 Pierrot Anthoine, 5 JL Toullat, 6 Jean-Michel Roch (Président de l'Amicale), 7 JM Peyrin, 8 Michel Lamouille, 9 JF Jacquier, 10 René Ravu, 11 Guy Béchet, 12 Christian Echaroux, 13 Gérard Marcellot, 14 Philippe Grolleau, 15 Jean Mermier, 16 Bernard Feeser, 17 Claude Veckman, 18 Pierre Burnier, 19 JP Chaffard, 20 JF Béné, 21 Michel Deletraz, 22 Gérard Betend, 23 JF Lanvers, 24 JP Mino, 25 Jacques Berhault, 26 Claude Mérandon, 27 Bernard Paulme, 28 Michel Cordier, 29 JP Marty, 30 Pierre Martinez, 31 Gauthier Dufour, 32 Bernard Gradel

13 sept. 2010

Weekend artistique …

Rebelotte! Si vous avez eu votre dose de randonnées en montagne, de vélo, de jardinage ou encore de voile, je recommande une excellente diversion pour ce prochain weekend; plongez donc dans les arts en visitant l'exposition des dernières œuvres de notre camarade Mychel Blanc. N'attendez plus; offrez-vous enfin une de ses toile pour égayer votre demeure et oublier vos soucis!

Cliquez sur image pour bien voir dates et adresse